Histoire du collectif Dignité Cimetière
Quatre étapes principales marquent l’historique du Collectif Dignité Cimetière.
1988 – 1989 : Les premières actions collectives avant la création du Collectif.
A l’origine de ces actions, la révolte de Jean-Marie, résident au foyer St Benoit Labre.
Daniel, un copain de Jean-Marie, est trouvé mort dans une cave. Jean-Marie est appelé pour reconnaitre le corps. Il revient en colère : « Daniel va être enterré avec ses affaires toutes pourries ».
Une action démarre près de l’Eglise pour les obsèques religieuses, près des pompes funèbres, et près de la Ville, pour améliorer les obsèques, l’aménagement des tombes et demander la toilette mortuaire.
1998-2002 : Aménagement des sépultures individuelles
Une enquête près de 100 personnes à la rue ou ayant vécu la rue pour écouter leurs avis et leurs souhaits concernant les obsèques et les sépultures. Il en ressortait des cris de colère !
25 personnes participent au dépouillement et donnent naissance au Collectif Dignité Cimetière avec le soutien de la CLCV.
2003-2008 : Humanisation de la sépulture commune (ossuaire)
La sépulture commune (ossuaire) était vue comme un simple « dépôt technique » par la ville de Rennes, comme dans les autres villes.
C’était un lieu abandonné, avec des plaques de ciment et des boucles de fer rouillées.
Après l’aménagement des sépultures individuelles, nous ne pouvions pas accepter que les restes mortels de nos camarades aillent dans ce lieu aussi indigne et aussi abandonné. Le collectif a voulu en faire un lieu de recueillement universel.
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